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Novembre 2017 à Bruxelles, un mois marqué par la violence…

La violence de la police qui déploie des moyens totalement disproportionnés pour réprimer la joie des supporters rassemblés à la Bourse ce 11 novembre alors que le Maroc venait de se qualifier pour la coupe du monde. (Nous rappelons que partout ailleurs où cette victoire a été célébrée aucun fait violent n’a été relevé… )
La violence de ces quelques jeunes qui expriment dans la rue le mal-être de vivre dans une société qui discrimine à tous les niveaux, que ce soit par le manque de perspectives socio-économiques, la répression policière constante, ou le racisme plus ou moins dissimulé voir tout à fait banalisé…
La violence du traitement médiatique qui s’en est suivi, stigmatisant toute une communauté en passant sous silence le comportement de la police qui n’a rien fait pour éviter les faits et qui au contraire les aurait tantôt engendrés, tantôt aggravés…
La violence des discours des politiques surfant sur la vague d’émotion pour faire passer leurs discours racistes et pour tirer des amalgames leur permettant de renforcer la stigmatisation des populations déjà les plus stigmatisées…

Sans chercher à justifier ou a fustiger les évènements qui ont eu lieu les 11 et 16 novembre à Bruxelles, il nous semble important de rappeler que ces faits ont avant tout servi à renforcer des discours racistes et à mettre en place de nouveaux projets sécuritaires basés sur des préjugés, attaquant directement les libertés de tou.te.s. Sur le terrain, on peut constater que des quartiers comme Anneessens sont déjà quadrillés par la police qui effectue de nombreux contrôles au faciès et renforces ses actions d’intimidation contre les populations vivant dans ces quartiers.
A l’heure ou Théo Francken réclame une « police des étrangers », qu’un représentant syndical de la police déclare que « les jeunes doivent à nouveau avoir peur de la police » et que Jambon réclame l’interdiction des rassemblements dans les quartiers où vivent un « certain type de jeunes », il nous semble essentiel de pouvoir affirmer que nous ne voulons pas de ce gouvernement raciste qui préfère diviser la population en investissant dans le tout sécuritaire plutôt que d’offrir des moyens pour s’émanciper et renforcer les liens sociaux.
C’est pourquoi nous appelons à un rassemblent pacifique ce mercredi 29 novembre à 18h30, Place Rouppe.
Nous appelons également à signer cet appel (stop.repression.be@gmail.com), participer et mobiliser toute organisation, association, collectif
premiers signataires:
Campagne Stop Répression
JOC Bruxelles
ESG ASBL
Comité des parents contre les violences policières à Molenbeek.
COEC (Cellule d’observation et d’écoute citoyenne)
Gauche Anticapitaliste
Dans le contexte actuel, il est essentiel de rappeler que pour la sécurité de tou.te.s il est indispensable que ce rassemblement se déroule dans le respect et sans provocations.
Par ailleurs, nous espérons sincèrement que la police pourra faire de même et respecter notre droit à manifester en se faisant discrets comme ils peuvent le faire lors d’autres événements, cependant, il est fort probable que la police soient au rassemblement, on espère qu’ils ne se montreront pas, car ça représenterait encore une provocation alors même que l’on manifeste notre indignation de l’omniprésence de la police dans les quartiers et son rôle ainsi que son comportement qui sont à la base du problème

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