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1 an de gouvernement Michel, aucune alternatives ?

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Le gouvernement actuel mène une politique d’attaques brutales contre les gens. Depuis son élection, il multiplie les attaques sur les travailleurs et ceux « d’en bas »: salaires bloqués, index suspendu, chômeurs pourchassés comme des criminels, conditions d’accès à des allocations d’attentes renforcées, tax shift en faveur du capital…La liste des mesures d’austérité est longue et il y a de quoi se décourager. Mais aujourd’hui plus que jamais il est nécessaire de s’organiser !

Être jeune et commencer sa vie aujourd’hui est toujours aussi difficile et compliqué. Nous sommes des centaines à postuler pour chaque emploi et les patrons posent leur exigences. À l’ONEM, on nous traite soit comme des enfants soit comme des menteurs ; souvent un peu des deux. Et tout ça pour des allocations dont on ne verra jamais la couleur maintenant que le stage d’insertion dure au moins un an. Si on traine un peu, si on fait des études, on y a même plus accès. Ils agissent comme si l’école nous garantissait encore un emploi. Des dispositifs de contrôles, au nom de l’anti terrorisme et de la sécurité, sont appliqué dans la société : visite domiciliaire à six heures du mat chez les chômeurs, militaires dans les rues, caméras de sécurité, espionnage de nos boites mails, etc. Bien sûr, c’est pour « notre bien » et si « on a rien à se reprocher » tout ira bien.
Mais qui décide de ce que c’est « notre bien » et de ce qui est reprochable ou pas ? Pas nous en tous cas… Nos espaces de liberté se restreignent. Nous ne pouvons vivre comme nous l’entendons parce que nos revenus se font rares. Et quand on a un boulot, on la ferme, on court pour le garder. Nous étouffons. On nous dit ce qu’on peut faire ou pas faire, il faut se méfier de notre voisin, des Grecs ou des étrangers… le discours est toujours le même : ayez peur les uns des autres. Vous serez nombreux à nous dire que c’est pas comme si les gouvernements précédents avaient été mieux. De Wever et Michel sont plus agressifs mais aussi loin que tu te souviens ça a toujours été le même discours : on a pas le choix, il faut faire des économies…. Ce n’est pas compliqué, on n’a jamais rien connu d’autre.
On nous dira également que les indignés, le printemps arabe, Occupy Wall Street ou les grèves n’ont fondamentalement rien changé. La tentation de se dire que finalement les mobilisations ça ne sert à rien est grande. Et on est nombreux à se dire que finalement on ferait mieux de s’occuper que de notre vie, d’espérer pour le mieux et tant pis pour le reste. Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que la calotte glaciaire fonde et que le monde devienne un grand désert où seuls les riches pourront se payer de l’air pur ? Jusqu’à ce que nous soyons tous obligés de travailler pour 5 € de l’heure plutôt que de finir chômeur parce que sinon la multinationale machin délocalisera dans le pays d’à côté ? La crise de 2008, les mensonges des banques, les plateformes pétrolières et les centrales nucléaires qui polluent la moitié de la planète, les constructeurs automobiles qui mentent, les dirigeants qui nous entrainent dans des guerres sur base de mensonges pour obtenir encore plus d’insécurité qu’avant,… peut-on penser sérieusement que cela va s’arranger tout seul ? Si tu réponds oui à cette question, tu peux arrêter de lire ici.
Sinon, la seule vraie question c’est qu’est ce qu’on peut faire. Que faire ? C’est une vieille question et ne soyons pas naïfs, y a pas de réponses toutes faites ni de solutions miracles. On peut toutefois réfléchir et agir sur un certains nombres d’éléments:
1) Il y a des alternatives ! Elles viennent des mobilisations de vous et moi. C’est toujours parce que des personnes ont décidé à un moment que la justice et l’égalité ne pouvaient plus attendre que les choses ont changé.
2) On est beaucoup moins seuls qu’on ne le pense. Malgré la campagne de peur, des milliers de gens ont affirmé leur soutien au réfugié partout en Europe, des solidarités se construisent et là où c’est le cas, la société de compétition, du tous contre tous, recule au moins pendant un temps et les puissants sont obligés de céder du terrain.
3) Perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre. Le mouvement syndical de l’automne dernier n’a pas abouti, mais des milliers de gens ont participé, beaucoup pour la première fois. L’important c’est de tirer les leçons des expériences passées et de construire pour la suite. 4) Changer nos dirigeants ne suffira pas. Que ce soit la révolution égyptienne ou l’élection de Syriza en Grèce, les vagues d’espoirs sont échouées sur le récifs du capitalisme. Pourtant dans les deux cas, d’incroyables épopées de résistance on fait trembler les plus hauts placés.
C’est en nous-mêmes et en ceux qui comme nous appliquent les règles simples de ce qui est juste et légitime, que nous devons porter nos espoirs. Face au gouvernement Michel, il n’y a qu’une seule réponse, ne pas se laisser diviser et s’organiser. Créons nos propres résistances. Réunissons tous ceux qui comme nous espèrent et veulent autre chose. Nous sommes la société, nous sommes l’économie. Le monde ne fonctionne que parce que nous l’acceptons tel qu’il est. Transformons-le ! Et ça commence petit, autour de soi.
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