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Violences policières: Soutien au Procès de Benjamin !

[Rassemblement de soutien à une victime de violence policière !]
Rassemblement du 29 novembre annulé !!
Lors de la nuit du Nouvel An, vers 3h20 du matin, alors que la soirée commençait à toucher à sa fin, Benjamin a été agressé par des policiers. Lui et deux amis s’amusaient avec des pétards dans la rue. Deux policiers (sur les quatre) leur ont confisqué le sac contenant les pétards, au motif qu’un arrêté du bourgmestre les interdit pour la nuit du Nouvel An.
Benjamin qui ne contestait pas l’interdiction leur a simplement demandé de récupérer le sac pour retourner dans la fête privée de laquelle ils venaient. Les policiers ont refusé. Benjamin a insisté et c’est à ce moment-là qu’un policier l’a pris au cou sans raison. Son collègue, le plus jeune l’a accompagné en lui donnant des coups de pied au niveau du ventre et des côtes. Les deux policiers avaient également sortis leur matraque. L’ami de Benjamin qui souhaitait filmer la scène en a été empêché par une autre policière restée plus loin.
Benjamin leur a ensuite demandé leurs numéros de matricule. Comme seule réponse, le plus jeune l’a aspergé de sa bombe-spray lacrymogène en pleine figure. Lorsque Benjamin leur a dit qu’il allait porter plainte au « comité P », les deux policiers (alors en train de s’en aller) se sont mis à courir vers lui, à toute vitesse, agressifs. Benjamin apeuré, a tenté de fuir, mais les policiers l’ont rattrapé, saisi par la capuche de sa veste, mis au sol puis frappé à coups de pieds dans l’abdomen, dans le dos, les côtes et le ventre, mais surtout donné des coups de matraque dans ses jambes. Tout ça sans relâche pendant plusieurs minutes.
Ses deux amis n’ont pas pu lui venir en aide, car les deux policières les maintenaient violemment à distance. Incapable de se défendre, Benjamin a été forcé de leur dire qu’il ne porterait pas plainte, car c’était leur condition pour qu’ils arrêtent de le tabasser.
Dès le lendemain, Benjamin a porté plainte et les policiers ont été identifiés. Benjamin a opté pour la médiatisation de l’affaire au maximum. Ce qui a eu comme conséquence que les quatre policiers (deux hommes et deux femmes donc) ont rédigée deux rapports des faits… contradictoires (à révélé le Comité P) ! Les témoignages des faits de ses amis et également celui d’un inconnu passant dans la rue, eux, concordent sur l’ensemble des points centraux. Ainsi, deux d’entre eux sont poursuivis et le procès aura lieu ce mercredi 29 novembre 2017 !
Nous dénonçons les violences policières dans leur ensemble, qui, loin de n’être que de simples bavures isolées commises par quelques individus en uniforme, sont un véritable phénomène, qui touche de nombreuses personnes de façon ciblée dans certains groupes de la population la moins favorisée, surtout issue des quartiers populaires, principalement de jeunes « racisés » et également les personnes sans-papiers.
Les abus policiers ne sont que le reflet du racisme et de la violence d’État !
Police partout, justice nulle part !
Notre force et notre détermination se montreront dans le nombre !
Nous appelons également toute organisation, association, collectif,.. À signer cet appel (via FB ou mail stop.repression.be@gmail.com), à participer et à mobiliser !
Premiers signataires :
Campagne Stop Répression
JOC Bruxelles
Jeunes anticapitalistes (JAC)
LCR/SAP
Change asbl
Occupy Brussels Belgium
Indignez-Vous.be
Nuit Debout BXL
Observatoire des Libertés Sociales de Belgique
Comité des parents contre les violences policières à Molenbeek

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