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Que reste-t-il de nos démocraties ?

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Depuis la crise financière de 2008, les classes dirigeantes européennes ont centralisé les pouvoirs décisionnels de l’Union européenne à un tel niveau que la gouvernance actuelle de l’UE relève moins du « déficit démocratique » qu’on nous rabâche depuis 30 ans, que d’une entreprise de destruction de la démocratie en Europe.
Cette dynamique autoritaire et oligarchique donne de plus en plus de pouvoir à une élite technocratique et privilégiée —une sorte de castes européennes — et annule le pouvoir que les citoyens et travailleurs européens avaient obtenu à travers plus de deux siècles de lutte. Nous vivons une accélération des réformes néo-libérales et une radicalisation des politiques d’austérité.
On a pu observer cet autoritarisme à son apogée lors « coup d’état financier » de la Troïka sur la Grèce qui a suivi la victoire du « OXI » au référendum. Le 13 juillet 2015, une semaine après cet affront, les oligarchies financières et politiques européennes ont imposé, le couteau sur la gorge, un programme pour la Grèce que les économistes les plus libéraux définissent eux même « impossible à mettre en oeuvre », en regard des normes capitalistes. Les seigneurs de l’Europe devaient démontrer qu’il ne pouvait y avoir aucune alternative viable à l’extérieur des politiques qu’ils ont définies. Pour atteindre leur objectif, les plus orthodoxes d’entre eux, emmenés par le ministre allemand Schäuble, étaient d’ailleurs prêts à remettre en cause le processus d’intégration de l’Eurozone dont ils sont pourtant les porteurs. Il fallait frapper la Grèce et l’exclure de la monnaie unique afin de venger le crime de trahison. En punir un pour éduquer les autres à l’obéissance, en particulier les pays du sud de l’Europe. Ils devaient démontrer, par la menace et de chantage, qu’il n’y a aucune échappatoire, aucune alternative.
Si la crise financière a amplifié la crise démocratique au sein de l’Union européenne, celle-ci n’est pas nouvelle, loin de là. Dés sa fondation, l’UE a été la proie de l’agenda des lobbys industriels. La table ronde des Industriels européens (European Round Table, ERT) dont les objectifs sont la baisse du salaire minimum, la réduction des dépenses de sécurité sociale et la privatisation de services publics a été impliquée dans la rédaction de l’Acte unique européen en 1986 et du Traité de Maastricht en 1992.
L’Union européenne apparaît dés sa fondation comme un projet imposé par le haut, dominé par les intérêts du monde des affaires et dont la légitimité démocratique est fortement limitée. Les différents traités européens cadenassent les États membres dans une politique néo-libérale, ils sont imposés, quand bien même rejetés par voie référendaire. En 2005, lorsque le traité sur la Constitution européenne est rejeté en France et au P-B, il est ensuite repackagé dans le traité de Lisbonne et rejeté à son tour dans un premier temps par l’Irelande. Quand Junckers, président de la Commission européenne, déclare au journal Le Figaro qu’ « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », il expose de manière limpide le projet actuel de l’Union européenne qui est celui de la fin de toute souveraineté démocratique.
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