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Un peu de retard mais on ne lâche rien !

Pour ceux qui le savent, un groupe de travail sur les répressions sociales et sur les violences policières a été créé, fin 2010, à la JOC. Notre Plan d’Action est en plein développement, avec beaucoup de rebondissements suite à l’actualité brûlante en matière de sécurité et, n’ayons pas peur de le dire, nos décideurs politiques ont frappé un bon coup ! Comme on dit chez nous, l’austérité, ça pue la répression !
Notre plan d’action consistait au départ en trois points assez simples qui furent assez vite réalisés :
La visibilité de notre action.
La création de dynamiques locales sur cette thématique.
L’organisation de deux gros événements publics : une manifestation à Bruxelles et un festival en lien avec les thématiques, sur Liège.
La visibilité de notre action a été possible grâce à la création d’un « label » : la campagne STOP-RÉPRESSION, avec un site internet et un groupe Facebook (références ci-dessous).
Nous avons, ensuite, avec des jeunes de différentes régions (Bruxelles, Liège et Namur), affiné notre analyse en partant de leurs propre réalité. Nous avons, dans ce processus, fait en sorte que chaque jeune, déjà organisé ou non, puisse se retrouver dans cette campagne et se l’approprier.
De ce travail, résultent cinq axes de campagne  :
STOP aux violences policières et à la criminalisation  des mouvements sociaux.
STOP au racisme et à la discrimination de la police.
STOP au flashball et au taser : Désarmons-les !
STOP au fichage généralisé.
STOP au tout sécuritaire.
Afin de renforcer notre visibilité et de partager avec d’autres nos revendications, nous avons réalisé des stickers, reprenant chacun des cinq axes, qui ont été collés un peu partout en Belgique.
Grâce à tout cela, nous avons réussi à créer des dynamiques locales en région. Il existe aujourd’hui, trois groupes locaux travaillant sur cette question des répressions à Bruxelles, Liège et Namur.
L’étape suivante consistait en l’organisation d’un événement public, plus précisément, une manifestation à Bruxelles. Le 15 mars est la journée internationale contre les brutalités policières, donnant lieu, dans certaines grandes capitale du monde (Montréal, Paris… ) à d’énormes mobilisations dans les rues. Nous sommes entrés en contact avec d’autres organisations afin d’organiser quelques chose à cette date. Chose dite, chose faite ! En partenariat avec d’autres organisations et structures, la mobilisation du 15 mars était lancée et fut une réussite avec plus de 500 personnes pour une manifestation organisée en soirée et en semaine.
L’aboutissement de cette campagne est l’organisation d’un festival à Liège sur cette thématique. Nous nous sommes donc lancés dans la préparation de ce festival, avec beaucoup de motivation vu l’intérêt porté par le grand public pour notre campagne.
Nous avons mis la barre assez haut pour cet événement : un festival de deux jours, quelques têtes d’affiches pressenties (ZEP, Kenny Arkana, Assassin, Le Rat Luciano, Danakil, Raggae Sonic… ), un village associatif avec d’autres organisations travaillant sur la thématique, des projections, des conférences… et mille entrées. Bref tout un programme !
Des contacts ont été pris avec certains artistes cités plus haut et d’autres artistes locaux. Nous avons réfléchi à un lieu capable d’offrir un espace permettant l’opérationnalisation de programme sur Liège. Tout bon liégeois qui se respecte sait que la seule salle capable d’offrir cet espace et facile d’accès pour des personnes venant d’autres villes, est une salle située en Outremeuse en face de la caserne des pompiers. Malgré plusieurs sollicitations, de notre part, auprès des responsables pour l’organisation du festival dans cette salle, nous n’avons reçu aucune réponse favorable depuis deux ans.
Ces deux ans nous ont permis de mieux travailler sur notre dossier de présentation du festival. Nous avons d’ailleurs créé un groupe de travail spécifique à ce propos. Le groupe doit avoir terminé un dossier bien ficelé (qui devrait être dur à refuser) pour la fin 2012. Nous retournerons une dernière fois vers cette salle début de l’année 2013.
Ne croyez pas que nous avons mis de coté cette campagne pendant ces deux années. Que du contraire, l’actualité nous a poussé à agir et à réagir :
Le passage à tabac de certains jeunes de la JOC par la police, à Bruxelles, lors de l’organisation d’une contre-manifestation antifasciste.
Les plaintes restées sans suite des manifestants de l’euro-manifestation syndicale en septembre 2012.
La condamnation de participants au camp No Border 2010.
La mobilisation internationale pour BLOCKUPY FRANCFORT.
Les campagnes électorales pour les élections communales du 14 octobre avec l’insécurité comme fond de commerce pour la plupart des partis traditionnels.
La nouvelle loi sur les Sanctions Administratives Communales (SAC)

Tous ces faits, ont poussé les jeunes de la JOC à bouger, à rebondir, à se mobiliser, à participer, à construire avec d’autres dans un sens commun. Nous sommes bien conscients que ces thématiques ne sont que les résultats d’autres problèmes, mais n’oublions pas que la répression organisée par l’État est le meilleurs moyen de dissuader quiconque de remettre en question ce qui est établi !
De plus, et entre-temps, nous avons organisé un concours de musiques urbaines sur cette thématique, à Namur, avec comme objectif de remettre les jeunes de la Wallonie et de Bruxelles au centre de ce festival. Les gagnants seront programmés au festival Stop-Répression. En dehors des quelques têtes d’affiche, ce festival se veut être un lieu ou les jeunes s’expriment et s’organisent afin de répondre à cette même réalité trop souvent vécue par les jeunes !

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